En chassant sur des « petites » surfaces, la plupart des battues « traditionnelles » utilisent des chiens de petit pied, ne devant pas quitter l’enceinte et broussaillant auprès des rabatteurs.
Comme les surfaces occupées par les chasseurs peuvent être particulièrement conséquentes, l’utilisation de chien à menée longue peut être plébiscitée.
L’idéal reste cependant d’avoir un mélange de toutes les races : des chiens qui restent autour des rabatteurs afin de trouver et lancer le gibier resté en attente et des chiens plus persévérants.
Comme les surfaces occupées par les chasseurs peuvent être particulièrement conséquentes, l’utilisation de chien à menée longue peut être plébiscitée.
L’idéal reste cependant d’avoir un mélange de toutes les races : des chiens qui restent autour des rabatteurs afin de trouver et lancer le gibier resté en attente et des chiens plus persévérants.
le choix des chiens
Pourquoi opter pour des chiens à menée longue, c’est-à-dire capable de faire deux à trois kilomètres derrière un gibier ?
Il s’avère qu’un chevreuil occupe 90 % de son temps sur une surface maximale de 20 hectares et est très déstabilisé dès qu’il sort de son territoire. Il aura donc une forte tendance à ne pas vouloir en sortir, à se jouer des rabatteurs ou des chiens peu persévérants. Il est ainsi nécessaire de disposer de chiens capables d’emmener le gibier vers un premier poste, puis un deuxième ou un troisième si les premiers chasseurs n’ont pas pu tirer.
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Dans des situations de présence de fourrés importants, les autres espèces telles que le sanglier et le cerf cherchent également leur salut en restant dans leur remise. Ainsi, des études menées sur des animaux munis de colliers GPS ont conclu que 20 % des cerfs ne sortaient pas d’un couvert de 50 hectares….
La plupart des chiens sont aujourd’hui équipés de colliers GPS permettant de les retrouver après la traque.
Certains utilisateurs transcrivent leur parcours sur leur ordinateur afin de déterminer les passages pris par les animaux et ainsi les postes à envisager.
Certains utilisateurs transcrivent leur parcours sur leur ordinateur afin de déterminer les passages pris par les animaux et ainsi les postes à envisager.
Afin d’alerter le chasseur, il est préférable d’avoir des chiens qui aboient non seulement « à vue » mais aussi sur les voies chaudes.
La question de la taille des chiens et / ou de leur rapidité fait débat.
Un chien rapide est susceptible de coiffer un animal sain : cette aptitude est mal vue dans certaines sociétés de chasse.
Il sera également difficile pour un chasseur de prélever un animal lancé à pleine vitesse par un chien particulièrement physique.
Un chien rapide est susceptible de coiffer un animal sain : cette aptitude est mal vue dans certaines sociétés de chasse.
Il sera également difficile pour un chasseur de prélever un animal lancé à pleine vitesse par un chien particulièrement physique.
Potentiellement, il existe aussi le danger représenté par un chien évoluant au milieu d’une compagnie…
Pour cette raison, dans les bonnes équipes, on interdit tout tir lorsque les chiens sont à moins de 30 mètres du gibier poursuivi. Un éclat de balle qui se perd étant toujours possible...
Pour cette raison, dans les bonnes équipes, on interdit tout tir lorsque les chiens sont à moins de 30 mètres du gibier poursuivi. Un éclat de balle qui se perd étant toujours possible...
Questions / Réponses :
Doit-on forcément utiliser des chiens de petits pieds en traque affût, ou cette méthode de chasse est-elle tout de même adaptée pour des courants?
En chassant sur des « petites » surfaces, la plupart des battues « traditionnelles » utilisent des chiens de petits pieds, ne devant pas quitter l’enceinte et broussaillant auprès des rabatteurs. En traque affût, les surfaces occupées par les chasseurs peuvent être particulièrement conséquentes et l’utilisation de chiens à menée longue est quelquefois plébiscitée. La situation rêvée est de disposer d’un mélange de toutes les races : des chiens qui restent autour des rabatteurs afin de débusquer et lancer le gibier resté en attente et des chiens plus persévérants, capables de faire deux à trois kilomètres derrière un gibier. Pourquoi demander des chiens assidus ? Il s’avère qu’un chevreuil occupe 90 % de son temps sur une surface maximale de 20 hectares et est très déstabilisé dès lors qu’il sort de son territoire. Il aura une forte tendance à ne pas vouloir en partir, à se jouer des rabatteurs ou des chiens peu obstinés. Il est ainsi nécessaire de disposer de chiens capables d’emmener le gibier vers un premier poste, puis un deuxième ou un troisième si les premiers chasseurs n’ont pas pu tirer. Lorsque les fourrés sont nombreux, les autres espèces telles que le sanglier et le cerf peuvent chercher également leur salut en restant dans leur remise. Ainsi, des études menées sur des animaux munis de colliers GPS ont conclu que 20 % des cerfs ne sortaient pas d’un couvert de 50 hectares. Afin d’alerter le chasseur, il est préférable d’avoir des chiens qui aboient non seulement « à vue » mais aussi sur les voies chaudes.
En chassant sur des « petites » surfaces, la plupart des battues « traditionnelles » utilisent des chiens de petits pieds, ne devant pas quitter l’enceinte et broussaillant auprès des rabatteurs. En traque affût, les surfaces occupées par les chasseurs peuvent être particulièrement conséquentes et l’utilisation de chiens à menée longue est quelquefois plébiscitée. La situation rêvée est de disposer d’un mélange de toutes les races : des chiens qui restent autour des rabatteurs afin de débusquer et lancer le gibier resté en attente et des chiens plus persévérants, capables de faire deux à trois kilomètres derrière un gibier. Pourquoi demander des chiens assidus ? Il s’avère qu’un chevreuil occupe 90 % de son temps sur une surface maximale de 20 hectares et est très déstabilisé dès lors qu’il sort de son territoire. Il aura une forte tendance à ne pas vouloir en partir, à se jouer des rabatteurs ou des chiens peu obstinés. Il est ainsi nécessaire de disposer de chiens capables d’emmener le gibier vers un premier poste, puis un deuxième ou un troisième si les premiers chasseurs n’ont pas pu tirer. Lorsque les fourrés sont nombreux, les autres espèces telles que le sanglier et le cerf peuvent chercher également leur salut en restant dans leur remise. Ainsi, des études menées sur des animaux munis de colliers GPS ont conclu que 20 % des cerfs ne sortaient pas d’un couvert de 50 hectares. Afin d’alerter le chasseur, il est préférable d’avoir des chiens qui aboient non seulement « à vue » mais aussi sur les voies chaudes.
La question de la taille des chiens et / ou de leur rapidité fait débat. Un chien rapide est susceptible de coiffer un animal sain : cette aptitude est mal vue dans certaines sociétés de chasse. Il sera également difficile pour un chasseur de prélever un animal lancé à pleine vitesse par un chien particulièrement véloce. Idéalement, il faudrait disposer de chiens qui poussent le gibier sans être capables de le rattraper, laissant à ce dernier la possibilité de s’adapter à leur allure et de s’arrêter pour évaluer le risque. Ce sont dans ces conditions que les possibilités de tir efficaces sont les plus élevées.
(extrait de l'interview donnée à chassons.com - pour voir l'article complet, rendez-vous sur la page Revue de Presse)