LE CHOIX DES EMPLACEMENTS
Quelques règles
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Vue à 360°.
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- En sortant d’un fourré, ils cherchent fréquemment à en rejoindre un autre.
- Quand le grand gibier sent la pression diminuer (pas de chiens, ni de rabatteurs dans les environs) il se réoriente dans les endroits qu’ils estiment plus surs telle la régénération forestière ou la végétation basse. C’est surtout vrai pour le chevreuil. Ces emplacements sont à privilégier dans le choix des postes car les animaux y sont plus lents.
- A contrario, les passages de route ou en haute futaie se révèlent peu surs pour les animaux et seront généralement évités ou passés à grande vitesse.
- En situation de montagne, les déplacements se font principalement sur les courbes de niveau.
- Entre deux chemins de montagne, généralement parallèles car épousant les courbes de niveau, les meilleurs passages sont situés au milieu de ces infrastructures routières.
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Aussi, le poste sera préférentiellement placé 20 mètres en dessous des passages principaux. Le tir vers le haut est facilité et permet généralement d’être plus fichant
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- Autant que possible, ne jamais mettre un chasseur sur un passage. Il sera plus facilement remarqué et se sentira incité de tirer de face, ce qui augmente les risques de blessures ou une venaison difficilement valorisable (éthique du chasseur)
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Exemple de poste aménagé en moustache.
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- L’ouverture du champ de tir doit se faire en coupant des branches basses mais en évitant autant que possible de couper des tiges. En effet, le risque est alors d’amener trop de clarté qui fera que les animaux contourneront la zone.
- Pour un poste en bord de fourré, reculez-le de la lisière. Avant de « sauter » de leur couvert, les animaux marquent souvent un temps d’arrêt propice à évaluer le risque et repérer le chasseur.
En étant trop près de cette zone de remise, le chasseur ne verra pas non plus arriver le gibier et sera surpris.
Poste efficient en futaie résineuse.
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Poste à proximité d'une route départementale.
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Il n’est pas inutile de rappeler ici, que le posté ne doit jamais se déplacer en cours de rabat.
Questions / Réponses :
Faut-il nécessairement être sur mirador ?
Les miradors de battue sont associés abusivement à l’image de la traque affut. La perspective, souvent fausse, de devoir en équiper tous les postes d’un territoire constitue indéniablement un frein pour la plupart des gestionnaires. Le premier mérite de ces installations est d’augmenter la sécurité, en facilitant le tir fichant, sans qu’ils en soient la panacée. En plaine, un directeur de chasse soucieux de la sécurité aura la volonté de monter ces équipements sur son territoire. Leur implantation pourra néanmoins s’envisager sur plusieurs années. En situation colinéaire ou de montagne, le relief procurera de nombreuses situations où le poste pourra être choisi pour sa sécurité, sans qu’il soit nécessaire d’installer un mirador.
Les autres intérêts d’un poste surélevé sont :
– Les chasseurs ayant tendance à être indisciplinés tiennent mieux leur poste.
– Le gibier porte son regard au niveau du sol. Le chasseur qui sera placé en hauteur sera donc moins facilement repéré.
– Le champ de vision du posté est élargi et l’arrivée du gibier est perçue plus rapidement. De précieuses secondes sont ainsi gagnées dans la mise en joue et l’ajustement du tir.
La construction de miradors de battue est un investissement financier qui pourra cependant être minime en étant un peu bricoleur. Quatre poteaux, une petite échelle, une palette pour le plancher et une rambarde peuvent suffire. Le financement et ce travail contrarient moins les locataires disposant de baux longs, lorsque ces installations sont amorties sur la durée. Les réticences à faire pour cet investissement concernent davantage les chasseurs placés dans l’incertitude de bénéficier du territoire à long terme. Dans ces cas, de plus en plus de propriétaires envisagent de participer, dans un esprit de partenariat, à cet équipement.
Les miradors de battue sont associés abusivement à l’image de la traque affut. La perspective, souvent fausse, de devoir en équiper tous les postes d’un territoire constitue indéniablement un frein pour la plupart des gestionnaires. Le premier mérite de ces installations est d’augmenter la sécurité, en facilitant le tir fichant, sans qu’ils en soient la panacée. En plaine, un directeur de chasse soucieux de la sécurité aura la volonté de monter ces équipements sur son territoire. Leur implantation pourra néanmoins s’envisager sur plusieurs années. En situation colinéaire ou de montagne, le relief procurera de nombreuses situations où le poste pourra être choisi pour sa sécurité, sans qu’il soit nécessaire d’installer un mirador.
Les autres intérêts d’un poste surélevé sont :
– Les chasseurs ayant tendance à être indisciplinés tiennent mieux leur poste.
– Le gibier porte son regard au niveau du sol. Le chasseur qui sera placé en hauteur sera donc moins facilement repéré.
– Le champ de vision du posté est élargi et l’arrivée du gibier est perçue plus rapidement. De précieuses secondes sont ainsi gagnées dans la mise en joue et l’ajustement du tir.
La construction de miradors de battue est un investissement financier qui pourra cependant être minime en étant un peu bricoleur. Quatre poteaux, une petite échelle, une palette pour le plancher et une rambarde peuvent suffire. Le financement et ce travail contrarient moins les locataires disposant de baux longs, lorsque ces installations sont amorties sur la durée. Les réticences à faire pour cet investissement concernent davantage les chasseurs placés dans l’incertitude de bénéficier du territoire à long terme. Dans ces cas, de plus en plus de propriétaires envisagent de participer, dans un esprit de partenariat, à cet équipement.
Quels sont les autres aménagements indispensables pour pratiquer cette chasse ?
Le poste choisi se trouvant toujours en dehors d’un chemin, il est nécessaire de le repérer matériellement sur le terrain et de le numéroter. De même, il sera souvent utile de flécher le cheminement pour y accéder. L’élaboration d’une carte établie grâce à un repérage par géolocalisation des affûts sera conseillée. Pour certains postes, une amélioration de la sécurité sera encore apportée en repérant les angles interdits au tir à l’aide d’une signalisation sur mesure. Avant le commencement de la saison, il est recommandé de vérifier la persistance du repérage des postes, la stabilité des miradors et de donner les quelques coups de scie nécessaires à améliorer la visibilité.
Le poste choisi se trouvant toujours en dehors d’un chemin, il est nécessaire de le repérer matériellement sur le terrain et de le numéroter. De même, il sera souvent utile de flécher le cheminement pour y accéder. L’élaboration d’une carte établie grâce à un repérage par géolocalisation des affûts sera conseillée. Pour certains postes, une amélioration de la sécurité sera encore apportée en repérant les angles interdits au tir à l’aide d’une signalisation sur mesure. Avant le commencement de la saison, il est recommandé de vérifier la persistance du repérage des postes, la stabilité des miradors et de donner les quelques coups de scie nécessaires à améliorer la visibilité.
(extrait de l'interview donnée à chassons.com - pour voir l'article complet, rendez-vous sur la page Revue de Presse)