LA MISE EN PLACE
Le gibier est mis en mouvement par des équipes plus ou moins fournies de rabatteurs et de chiens. La zone de traque étant étendue, le déplacement des animaux s’effectue souvent avec moins de stress. Cette adaptation du gibier à la situation permet d’améliorer globalement l’efficacité, la qualité des tirs, et de réduire le nombre d’animaux blessés. Le chasseur peut dès lors se trouver aussi bien sur les passages situés aux extrémités de la surface traquée qu’à l’intérieur de celle-ci. La sécurité, toujours prioritaire et au cœur du concept, est assurée par le choix du poste. L’organisateur cherchera, autant que possible, à tirer parti du relief pour placer les postés hors de portée de tir de leurs voisins. Sauf exception, les postes sont espacés de 250 à 400 mètres les uns des autres et contribuent au sentiment de confiance. En situation de plaine, il est conseillé de mettre les participants sur des miradors de battue. Seul est autorisé le tir fichant et toujours, dans les angles de sécurité habituels. La qualité du poste est déterminée par une fréquentation assidue des passages et la possibilité pour le chasseur de percevoir l’animal à temps pour pouvoir le prélever.
(extrait de l'interview donnée à chassons.com - pour voir l'article complet, rendez-vous sur la page Revue de Presse)
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La mise en mouvement des animaux
PAR LES CHASSEURS
Au moment de l’installation des chasseurs et quelles que soient la taille des enceintes et de la méthode de chasse, la mise en place des chasseurs occasionne des dérangements mis à profit par les animaux pour tenter de fuir.
L’espèce cerf est particulièrement capable d’identifier les moindres anormalités pour vider les enceintes. |
Lorsque les sangliers s'invitent dans la traque quelques minutes avant le début...
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L’organisateur doit veiller à placer les chasseurs sur les extérieurs de la zone chassée avant que les chasseurs situés au cœur du rabat ne rejoignent leur poste.
Un départ échelonné est indispensable.
Pour permettre le tir de ces animaux, il convient de laisser la possibilité aux postés de tirer avant le début de la traque, dès lors que toutes les conditions de sécurité sont remplies (lorsque les autres membres de son groupe se sont éloignés et que les angles de sécurité ont été identifiés)
Pour permettre le tir de ces animaux, il convient de laisser la possibilité aux postés de tirer avant le début de la traque, dès lors que toutes les conditions de sécurité sont remplies (lorsque les autres membres de son groupe se sont éloignés et que les angles de sécurité ont été identifiés)
PAR LES RABATTEURS
Les habitudes cynégétiques prévoient généralement que les rabatteurs se déplacent en ligne sur une zone donnée.
La taille des enceintes (voir "taille et nombre") oblige souvent 2 ou 3 équipes, voire davantage, à parcourir chacune une partie de l’enceinte. Le but est de créer de l’insécurité et de la pression afin qu’à tout moment les animaux se sentent obligés de bouger. A l’inverse, une seule équipe de rabat sur une grande enceinte, surtout si elle est traquée avec peu de chiens permet aux animaux de gérer le dérangement. Le chevreuil est particulièrement capable de se jouer des hommes et de se bloquer avant de rencontrer un fusil. |
L’idéal est de faire commencer les équipes à différentes extrémités et de les faire progresser vers des points convergents du centre, en des aller-retours.
La question des armes dans les lignes de rabatteurs est un sujet qui arrive souvent.
Certains départements l’autorisent de façon systématique, entérinant ainsi des habitudes anciennes. Dans beaucoup de sociétés de chasse, l’équilibre financier est réalisé par des postés sans chiens et des rabatteurs armés qui s’activent à déloger les animaux. |
Certains schémas cynégétiques départementaux autorisent uniquement un seul rabatteur armé par ligne de rabatteur, dans le but de servir les animaux blessés et de se défendre du danger qu’ils représentent pour hommes et chiens.
La réalité, qui existe pour toutes les organisations, qu’elles soient traditionnelles ou en traque affût, est que le tir des rabatteurs dans l’enceinte peut s’avérer particulièrement dangereux et doit être encadré de la façon la plus stricte.
La cartographie des postes et la géolocalisation sont des outils modernes permettant de renforcer la sécurité des participants et d’éviter les tirs hasardeux.
Certains organisateurs qui ont interdit le tir dans la traque prévoient des postes « rabatteurs » afin que ceux-ci aient aussi une chance de prélever. La technique consiste de permettre l’arrêt de personnes identifiées, en cours de parcours, à un poste prédéfini. Dans d’autres cas, certains traquent seul sur une petite superficie avant de se caler. |
PAR LES CHIENS
En chassant sur des « petites » surfaces, la plupart des battues « traditionnelles » utilisent des chiens de petit pied, ne devant pas quitter l’enceinte et broussaillant auprès des rabatteurs.
Comme les surfaces occupées par les chasseurs peuvent être particulièrement conséquentes, l’utilisation de chien à menée longue peut être plébiscitée. L’idéal reste cependant d’avoir un mélange de toutes les races : des chiens qui restent autour des rabatteurs afin de trouver et lancer le gibier resté en attente et des chiens plus persévérants. |
Questions / Réponses :
Tous les territoires sont-ils adaptés à la traque affût, quels sont selon vous les points les plus importants à respecter ?
L’intérêt principal de la traque affût réside dans la possibilité donnée à l’organisateur de renforcer considérablement la sécurité des participants à la chasse. Cet objectif est lié au soin apporté au choix des postes qui tient compte des positions respectives de chacun. La traque-affût est également attachée à la volonté de donner au chasseur les meilleures chances de prélever, dans de bonnes conditions de tir. L’expérience que celui-ci aura vécue lui donnera le sentiment d’avoir été placé dans des conditions privilégiées. Il se sentira honoré d’avoir été mis dans de telles dispositions.
L’intérêt principal de la traque affût réside dans la possibilité donnée à l’organisateur de renforcer considérablement la sécurité des participants à la chasse. Cet objectif est lié au soin apporté au choix des postes qui tient compte des positions respectives de chacun. La traque-affût est également attachée à la volonté de donner au chasseur les meilleures chances de prélever, dans de bonnes conditions de tir. L’expérience que celui-ci aura vécue lui donnera le sentiment d’avoir été placé dans des conditions privilégiées. Il se sentira honoré d’avoir été mis dans de telles dispositions.
(extrait de l'interview donnée à chassons.com - pour voir l'article complet, rendez-vous sur la page Revue de Presse)