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mon parcours de chasse1963 - Année de ma naissance.
Je grandis dans une famille où la forêt et la chasse font office de profession et de passion. Mes parents ont monté un élevage amateur de teckels à poil dur réputé dans la région. L’un d’eux sert de doudou dans mon berceau. |
A 4 ans, avec un ami de la famille et mon grand frère
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4 ans - Dans les vignes entre Offwiller et Zinswiller, des souvenirs de lapins lors des affuts avec mon père.
Ils furent les derniers emportés par la myxomatose.
6 ans - A partir de cet âge, en tant que rabatteur, je parfais mon éducation cynégétique.
L’organisation des battues ou de la poussée est imprégnée.
10- 11 ans - De notre maison à Zinswiller, je pars seul sur les sentiers de la forêt voisine avec un sac à dos rempli de maïs, agrainer les sangliers de l’Immenkopf. C’est le début de cette pratique qui était associée, à l’époque, à la chasse-gestion.
Je parviens à obtenir quelques autorisations d’absence à l’école les jours de neige. Le matin, mon père faisait le pied et localisait les sangliers. J’étais sollicité les après-midis, à mon plus grand bonheur, pour rabattre et les déloger.
Pose de pistes artificielles pour le teckel de mon père et, par la même occasion, pour mon chien Ulex qui s’avèrera trop chasseur pour se discipliner au travail de la voie froide. Il deviendra chien forceur et restera en doublure de notre meilleur teckel, Oyat.
13 ans - Participation et aide à l’organisation des premiers stages de recherche au sang organisés par le Club des Amateurs de Teckels à Offwiller. D’autres races y sont présentées : braque allemand en hurleur à la mort ou indicateur à la mort, rouge de Hanovre du garde autrichien local, épagneul de Munster, ... Un monde cynophile s’ouvre.
Ces mêmes organisateurs jetteront en 1980 les bases de l’association de recherche de grand gibier blessé à vocation multi races, l’Union Nationale pour l’Utilisation des Chiens de Rouge (UNUCR) dont je suis un conducteur de la première heure.
Tir de mon premier renard. Il y a prescription légale.
14 ans - Présentation de mes premiers teckels aux concours de terrier, de menée à voix et aux épreuves multiples (avec sang et dressage).
Tir de mon premier brocard à boutons, accompagné par mon père. Cette pratique « illégale » était courante dans les familles de chasseurs à une époque où le permis accompagné destiné aux plus jeunes nemrods n’existait pas encore …
16 ans - Réussite au permis de chasser qui m’ouvre la possibilité d’être autonome dans l’exercice de cette passion mais aussi de conduire sur les pistes naturelles de gibier blessé.
18 ans – Obtention du permis de conduire. La meute bruyante de teckels, folle de plaisir d’aller à la chasse est dans ma voiture. Le bonheur est partagé mais mes oreilles s’en souviennent…
1983 - Fin des études de forestier. Je deviens formateur dans les stages de recherche au sang.
1984 - Après le service militaire, je prends un poste en renfort pour gérer les bois abattus par une récente tornade sur le secteur de Charmes, puis à Neufchâteau (Vosges).
Je découvre d’autres motivations de chasseurs faites de belles menées de chiens courants et de partage de venaison, en opposition à la pratique de la chasse silencieuse. Une région où un braconnage à multiples facettes est alors omniprésent et où de magnifiques brocards s'épanouissent.
Certaines certitudes sur le tir sélectif telles que l’on me les a inculquées sont ébranlées.
1988 - Déménagement à Obersteinbach (Bas- Rhin). Un gibier plus nombreux en Alsace me permet enfin de faire davantage de recherches.
Débuts dans l’organisation de chasses collectives.
1991 - Des possibilités de chasser s’ouvrent sur un territoire frontalier en Allemagne et contrebalancent l’interdiction faite aux forestiers de chasser dans leur zone. Je découvre la « Bewegunsjagd » c’est-à-dire la traque affût allemande.
Leur technique met les chiens autonomes, criants et persévérants au centre du dispositif.
Je suis reconnu juge de la société centrale canine, pour les épreuves de recherche au sang.
J’achète mon premier labrador, Falco, en Ecosse, dans le but de lui donner une carrière de chien de sang.
Il aura fallu un peu temps pour que les qualités exceptionnelles de sa race soient reconnues de tous, même des inconditionnels de teckels.
1992 - Falco entame une double carrière de chien de sang et de retriever. Le perfectionnement pour les concours de rapport est poussé dans les chasses de petit gibier de Sologne.
Ce chien a vite compris : aussi bien pour le faisan que pour le sanglier, s’ils ne sont pas blessés, c’est non !
Quel confort d’avoir un compagnon qui se demande toujours où vous êtes ! Pour un teckel, c’est le contraire…
Je tombe définitivement amoureux de la flexibilité qu’offre le labrador.
En 2003 - Je suis nommé responsable chasse sur l’Agence ONF de Haguenau.
Entre les activités professionnelles et celles liées au bénévolat, il est question de « chasse » tous les jours.
2004 - J’organise ma première traque-affut lors d’une battue transfrontalière entre Moselle, Alsace et Allemagne.
Depuis lors, elle a lieu deux fois par an et les postes sont quasiment restés inchangés depuis 2005…
Les particularités françaises liées essentiellement à la présence de chiens moins nombreux et de menées plus courtes ont demandé à s’adapter en introduisant des lignes de rabat plus fournies.
2010 - Développement de la traque affut en forêt de Haguenau. Le terrain plat suppose la mise en place de miradors de battue. Grâce à cette technique, les tableaux de chevreuils sont enfin significatifs. La qualité des journées qui y sont consacrées remporte l’adhésion des participants.
2015 - Mes fonctions m’amènent à piloter 18 lots de chasse sur la région Grand Est et à amplifier la formation sur différents sujets liés à la chasse.
Je dirige directement la traque-affût lors d’une quinzaine de journées par an.
La pratique est étendue à l’ensemble des lots.
4 ans - Dans les vignes entre Offwiller et Zinswiller, des souvenirs de lapins lors des affuts avec mon père.
Ils furent les derniers emportés par la myxomatose.
6 ans - A partir de cet âge, en tant que rabatteur, je parfais mon éducation cynégétique.
L’organisation des battues ou de la poussée est imprégnée.
10- 11 ans - De notre maison à Zinswiller, je pars seul sur les sentiers de la forêt voisine avec un sac à dos rempli de maïs, agrainer les sangliers de l’Immenkopf. C’est le début de cette pratique qui était associée, à l’époque, à la chasse-gestion.
Je parviens à obtenir quelques autorisations d’absence à l’école les jours de neige. Le matin, mon père faisait le pied et localisait les sangliers. J’étais sollicité les après-midis, à mon plus grand bonheur, pour rabattre et les déloger.
Pose de pistes artificielles pour le teckel de mon père et, par la même occasion, pour mon chien Ulex qui s’avèrera trop chasseur pour se discipliner au travail de la voie froide. Il deviendra chien forceur et restera en doublure de notre meilleur teckel, Oyat.
13 ans - Participation et aide à l’organisation des premiers stages de recherche au sang organisés par le Club des Amateurs de Teckels à Offwiller. D’autres races y sont présentées : braque allemand en hurleur à la mort ou indicateur à la mort, rouge de Hanovre du garde autrichien local, épagneul de Munster, ... Un monde cynophile s’ouvre.
Ces mêmes organisateurs jetteront en 1980 les bases de l’association de recherche de grand gibier blessé à vocation multi races, l’Union Nationale pour l’Utilisation des Chiens de Rouge (UNUCR) dont je suis un conducteur de la première heure.
Tir de mon premier renard. Il y a prescription légale.
14 ans - Présentation de mes premiers teckels aux concours de terrier, de menée à voix et aux épreuves multiples (avec sang et dressage).
Tir de mon premier brocard à boutons, accompagné par mon père. Cette pratique « illégale » était courante dans les familles de chasseurs à une époque où le permis accompagné destiné aux plus jeunes nemrods n’existait pas encore …
16 ans - Réussite au permis de chasser qui m’ouvre la possibilité d’être autonome dans l’exercice de cette passion mais aussi de conduire sur les pistes naturelles de gibier blessé.
18 ans – Obtention du permis de conduire. La meute bruyante de teckels, folle de plaisir d’aller à la chasse est dans ma voiture. Le bonheur est partagé mais mes oreilles s’en souviennent…
1983 - Fin des études de forestier. Je deviens formateur dans les stages de recherche au sang.
1984 - Après le service militaire, je prends un poste en renfort pour gérer les bois abattus par une récente tornade sur le secteur de Charmes, puis à Neufchâteau (Vosges).
Je découvre d’autres motivations de chasseurs faites de belles menées de chiens courants et de partage de venaison, en opposition à la pratique de la chasse silencieuse. Une région où un braconnage à multiples facettes est alors omniprésent et où de magnifiques brocards s'épanouissent.
Certaines certitudes sur le tir sélectif telles que l’on me les a inculquées sont ébranlées.
1988 - Déménagement à Obersteinbach (Bas- Rhin). Un gibier plus nombreux en Alsace me permet enfin de faire davantage de recherches.
Débuts dans l’organisation de chasses collectives.
1991 - Des possibilités de chasser s’ouvrent sur un territoire frontalier en Allemagne et contrebalancent l’interdiction faite aux forestiers de chasser dans leur zone. Je découvre la « Bewegunsjagd » c’est-à-dire la traque affût allemande.
Leur technique met les chiens autonomes, criants et persévérants au centre du dispositif.
Je suis reconnu juge de la société centrale canine, pour les épreuves de recherche au sang.
J’achète mon premier labrador, Falco, en Ecosse, dans le but de lui donner une carrière de chien de sang.
Il aura fallu un peu temps pour que les qualités exceptionnelles de sa race soient reconnues de tous, même des inconditionnels de teckels.
1992 - Falco entame une double carrière de chien de sang et de retriever. Le perfectionnement pour les concours de rapport est poussé dans les chasses de petit gibier de Sologne.
Ce chien a vite compris : aussi bien pour le faisan que pour le sanglier, s’ils ne sont pas blessés, c’est non !
Quel confort d’avoir un compagnon qui se demande toujours où vous êtes ! Pour un teckel, c’est le contraire…
Je tombe définitivement amoureux de la flexibilité qu’offre le labrador.
En 2003 - Je suis nommé responsable chasse sur l’Agence ONF de Haguenau.
Entre les activités professionnelles et celles liées au bénévolat, il est question de « chasse » tous les jours.
2004 - J’organise ma première traque-affut lors d’une battue transfrontalière entre Moselle, Alsace et Allemagne.
Depuis lors, elle a lieu deux fois par an et les postes sont quasiment restés inchangés depuis 2005…
Les particularités françaises liées essentiellement à la présence de chiens moins nombreux et de menées plus courtes ont demandé à s’adapter en introduisant des lignes de rabat plus fournies.
2010 - Développement de la traque affut en forêt de Haguenau. Le terrain plat suppose la mise en place de miradors de battue. Grâce à cette technique, les tableaux de chevreuils sont enfin significatifs. La qualité des journées qui y sont consacrées remporte l’adhésion des participants.
2015 - Mes fonctions m’amènent à piloter 18 lots de chasse sur la région Grand Est et à amplifier la formation sur différents sujets liés à la chasse.
Je dirige directement la traque-affût lors d’une quinzaine de journées par an.
La pratique est étendue à l’ensemble des lots.
Des questions liées à l’efficacité des postes, des tirs, de la proportion des animaux prélevés par rapport aux animaux vus, de la durée optimale de rabat ont été analysées statistiquement.
Les réponses sont développées dans différentes parties de ce site
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